HOMME INACCESSIBLE

Chapter 1851



Chapter 1851

Chapter 1851


Chapitre 1851


Mme Xavier a eu le vertige.


Elle était vraiment surprise que Josette ne l’ait pas frappée après toutes les insultes qu’elle avait proférées à son égard tout à l’heure.


Mais en lui faisant plaisir, elle a accidentellement offensé Josette.


Josette était peut-être grossière et rude, mais elle était très filiale.


Lorsque sa belle-sœur avait poussé sa mère au suicide en buvant du poison, elle était revenue en hâte dès qu’elle avait appris la nouvelle.


Mais sa mère ne pouvait plus être sauvée.


À l’hôpital, la mère de Josette lui avait dit, d’une voix extrêmement faible, qu’elle voulait rentrer chez elle et qu’elle ne voulait pluls rester à l’hôpital.


Josette savait que sa mère sentait qu’elle était mourante et qu’à ce moment, elle voulait juste économiser un peu d’argent et ne voulait pas rester à l’hôpital pour des traitements inutiles.


Josette voulait emmener sa mère chez elle et l’accompagner dans la dernière partie de sa vie.


Mais la famille de son mari s’y était fermement opposée, en particulier sa belle-mère, qui l’avait maudite au téléphone en lui disant que si elle osait ramener sa mère, elle serait interdite de revenir.


Son frère, qui avait peur de sa femme, était également réticent à l’idée de laisser habiter leur mère chez. lui, car il craignait qu’elle ne meure à la maison.


Finalement, Josette avait dû ramener sa mère dans leur vieille maison, abandonnée depuis de nombreuses années.


Dans la maison, Josette avait fait de son mieux pour nettoyer sa mère avec de l’eau chaude, lui avait mis des vêtements propres et lui avait préparé un bol de nouilles aux ceufs.


Sa mère avait fini le bol de nouilles, lui avait pris la main et lui avait dit :


Bonne fille, je vais faire une sieste.


Et puis, elle ne s’était plus jamais réveillée.


Ce jour-là, Josette semblait laisser couler toutes ses larmes.


Après l’enterrement de sa mère, Josette avait battu sa belle-sœur, ce qui l’avait mise en prison. C’était aussi à cause de sa piété filiale que lorsqu’elle avait appris que Lorraine avait très mal traité Mme Xavier, elle éprouvait de la sympathie pour cette dernière et en même temps de la haine pour Lorraine. Dans l’ensemble, c’était une paysanne grossière, négligée et sans éducation, mais qui avait toujours du respect pour sa mère décédée et de la révérence pour l’humanité.


Elle n’était pas méchante, malgré son caractère fougueux.


Elle pouvait tolérer les insultes de Mme Xavier à son égard, mais elle ne pouvait tolérer les mots qui offensaient sa mère.


Lorsque Mme Xavier a dit que l’on ne pouvait être riche dans l’autre vie que si l’on ne mourait pas dans une meilleure chambre, elle a pensé à sa mère qui était morte dans une maison délabrée.


Elle avait toujours pensé que sa mère était pauvre mais gentille.


Sa mère n’avait jamais eu une vie agréable et la femme de son frère l’avait forcée à mourir.


Selon Josette, une telle mère, même si elle mourait dans la chambre la plus minable du monde, elle


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aurait sûrement de la chance dans sa prochaine vie et pourrait vivre une vie riche.


Et ce que venait de dire Mme Xavier avait non seulement contredit cette croyance qu’elle avait toujours, mais aussi profané l’image de la sainteté et de la grandeur de sa mère dans son esprit.


Elle n’en pouvait plus et a donné une gifle à Mme Xavier.


À ce moment-là, Mme Xavier, se couvrant la face, regardait Josette avec ressentiment.



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