HOMME INACCESSIBLE

Chapter 3063

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Chapitre 3063

En même temps, les 5 000 soldats gouvernementaux étaient déjà à moins de 40 kilomètres de la base d’Hamid, et ils devraient arriver au lieu prévu dans 40 minutes.

Dans la base d’Hamid, tout le monde s’occupait des derniers préparatifs.

Les 140 endroits où étaient cachées les bombes, bien numérotés, étaient contrôlés par 14 soldats du génie qui avaient chacun à la main un interphone.

Dès que les ennemis seraient apparus, l’éclaireur les localiserait et ferait savoir par interphone les endroits à déclencher.

À ce moment–là, les 14 soldats du génie vérifieraient aussitôt si ces endroits, soit ces points d’éclatement à déclencher étaient sous leur contrôle, si oui, ils les déclencheraient tout de suite.

De cette façon, malgré la grande quantité des points d’éclatement, on ne se tromperait pas.

En ce moment, l’éclaireur exerçait une surveillance attentive sur toutes les routes qui conduisaient vers la base, et les drones tournoyaient aussi dans le ciel pour détecter les mouvements des ennemis.

La nuit, les troupes ennemies avaient nécessairement besoin d’éclairage dans la marche, donc bien que les drones n’aient pas d’excellente vision nocturne, ils pouvaient quand même détecter les ennemis à travers leur éclairage.

Lussier, assis dans le cockpit, était en train de regarder par la fenêtre.

En Syrie, les régions montagneuses étaient très isolées et dès le soir, il n’y avait que quelques points lumineux qui brillaient au milieu des ténèbres, certains étaient des villages situés dans les montagnes, et d’autres étaient de petits groupes d’opposition.

Lussier, qui avait peur que les pilotes gouvernementaux manquent d’expérience, les a spécialement remplacés par les pilotes du Dragon Noir.

À ce moment, le commandant de bord a dit :

– Commandant Lussier, nous atteindrons le point du saut dans 20 minutes.

Lussier fixait les yeux sur la fenêtre et a dit, l’air pensif:

–

Cet endroit est vraiment très reculé, on dit que le courant n’est pas encore rétabli dans beaucoup de villages.

Le commandant de bord a hoché la tête et a dit :

– Oui, c’est vrai, la plupart de ces points lumineux que nous voyons d’en haut sont des torches allumées dans les villages. Actuellement, seuls les groupes d’opposition peuvent s’offrir des génératrices.

Lussier a pincé les lèvres et a dit :

Je ne comprends vraiment pas pourquoi nous avons subi une défaite cuisante face à une armée aussi reculée… je… je suis pris d’une vague inquiétude…

En l’entendant, le commandant de bord s’est hâté de dire:

–

Ne vous inquiétez pas, Commandant Lussier, nous avons perdu contre l’armée d’Hamid, c’est surtout parce que nous avons sous–estimé leur force!

Mais ce soir, ils seront certainement dépourvus tant que nous les attaquons par surprise! Réfléchissez, nos soldats ont chacun une paire de lunettes de vision nocturne, mais les soldats d’Hamid n’ont que quelques paires de lunettes de vision nocturne au total, donc une fois que nous nous lançons à l’assaut, ils ne pourront absolument pas résister à notre attaque dans le noir !

Lussier a acquiesce d’un signe de tête et a dit :

–

Si seulement nous pouvions les anéantir d’emblée !

10 minutes plus tard, les voyants de la cabine se sont illuminés et les portes arrière de l’avion se sont ouverts lentement.

Les soldats savaient bien que c’était un signal pour se préparer à sauter, donc ils se sont immédiatement levés et ont commencé à vérifier l’un pour l’autre les paquets de parachutes.

20 minutes plus tard, les avions sont successivement arrivés au point du saut et les soldats ont sauté l’un après l’autre en parachute.

Avant l’atterrissage du premier parachutiste ennemi, Hamid a déjà appris de l’éclaireur que les parachutistes ennemis ont commencé à sauter.

Alors, tout le monde a immédiatement redoublé de vigilance pour se préparer à un prompt début de la bataille.

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